Contact One

par Jean-Luc Kryl (Articles), mercredi 8 décembre 2010, 20:14

"Il y a bien longtemps ma mère a subit un enlèvement par ce que l'on a appelé l'étoile du berger. En fait il ne s'agissait pas d'une étoile, des gens étaient dans ce vaisseau transparent. Transportée à l'intérieur du bateau volant, des seigneurs lui ont dit qu'elle ferait naître l'enfant des étoiles. Ils déposèrent, à cet effet, des germes de naissance en son sein, sans sa permission, mais sous le couvert de dieu, et par lui tout est permis.

Elle rentra donc pleine en la maison, amené par les princes des étoiles devant mon père éberlué, en lui disant que l'esprit saint avait frayé en son sein.

Et sûrement, pour qu'on ne l'accuse pas d'infidélité, les princes la conservèrent encore vierge mais enceinte.

Effectivement, jamais jusqu'au troisième mois de cette grossesse extra terrestre, mon père ne pu consommer son union. On lui fit trouver sa femme à l'identique, quand au bout de ce temps, mon père put enfin la prendre. La grossesse se déroula ainsi, comme une autre, simplement plus courte. Le ventre de ma mère se voyait des plans de la mort ou nous étions en attente, comme rouge et brûlant.

 La manigance des seigneurs s'est d'ailleurs portée momentanément sur la fertilité et l'impuissance de mon père, sûrement pour éviter tout mélange issue de sa semence. La croyance assura la fidélité du couple.

A notre naissance ma mère, accoucha au travers du ventre avec les princes, dans la poussière et la sciure chaude. Elle n'eut pas mal, son visage rubicond et son souffle cours entourait ses yeux fixes, perdu dans le vague. Son cri nous appela dans son ventre quand elle perdit les eaux. Perché au dessus de sa tête nous avions depuis des mois auparavant, observés les scènes que je vous raconte.

 Nous étions  bien là, dans le sang et la paille, deux nouveaux nés jumeaux, et sans la présence des seigneurs et leurs soins, elle serait morte en couche.

Pour l'entourage, car tous pouvaient regarder par la fenêtre, les seigneurs donnèrent l'illusion qu'ils n'étaient pas là, mais qu'à leurs places étaient des animaux d'étable, qu'il n'y avait jamais eu auparavant (âne, chèvre).

 Au début, ils avaient hypnotisé ma mère, car cela  ne se faisait pas d'accoucher avec des hommes. En réalité, ils n'étaient ni des animaux, ni même des êtres humains déguisés en seigneurs. Ces individus ressemblaient à des hommes lézards.

 Mon père, lui dormait malgré nos cris et ceux de sa femme ouverte, sortie de sa léthargie pour nous nourrir. Il rêva simplement d'une étable.

  Après la sortis du ventre de notre mère,coupée très bas sous le nombril, ils laissèrent les traitements pour les soins de celle-ci, ainsi que des tissus et des huiles pour les bains de siège et la cicatrice de cette césarienne.  Les nourrissons tétèrent durant une quinze de jours les seins de leur mères.

Dehors, deux chameaux étaient attachés, ils n'étaient pas de cette région, mais ils restèrent en témoignage de notre présence. Je pense qu'ils étaient des gardiens ou des surveillants, car jamais personne ne s'en servi, ou ne les vis. Ils étaient spéciaux.

En échange de leur aide à cet accouchement  chirurgical et de quelques pièces d'or, ils prirent mon frère jumeau avec eux, promettant de le ramener, quand il ne risquerait plus de mourir.

 Les pièces et les autres éléments serviraient à maintenir mon corps en bonne santé. Il est un fait que personne n'eu faim depuis.

Mais mon frère, l'aîné, se portait comme moi, il allait bien,  et ce fut un stratagème que de l'emporter en  le disant mourant.

Quoiqu'il en soit, il parti avec les seigneurs, dans une caravane qui disparue dans le ciel comme elle était arrivée.

 Je poursuivi ma formation de menuisier, je n'étais pas mal habile de mes mains. Tout au long de ma croissance, j'ai été fort aimé de mon entourage, je ressenti  souvent, dans mon corps, les épreuves que faisaient subir des êtres étrangers à mon frère. J'étais sur qu'il était bien vivant et qu'il pensait à moi.

Durant des dizaines d'années, il apprit de ces gens toutes sortes de choses,  il contrôlait son corps, sa souffrance, son âme.

La seule fois ou nous nous sommes revus, je ne le reconnu que très peu. Nous étions adultes

 Il me raconta la neige, les montagnes, le froid et le vent, des chèvres hautes sur pattes, et des êtres bizarres qu'il valait mieux ne pas voir. Il me parla beaucoup de ses études, son corps était misérable, ses pieds et ses mains mangés par le froid avaient perdus quelques uns de leur doigt.

Après cette rencontre qui dura plusieurs heures, quelqu'un entra derrière lui.

 Il apparaissait sans expression, grand et blanchâtre.

 Mon frère me serra dans ses bras et me chuchota, nous serons toujours ensemble, je préfèrerai être à ta place qu'à la mienne. Et ce fut tout.

Il se tourna vers ma mère qui brûlait du même feu que celui de ce fils, revenu dont on ne savait où, des montagnes étrangères, où sont encore cachés aujourd'hui les étrangers.

Ce fils, lui annonça :

 Mère, je dois repartir pour toujours. Aide moi car je ne le veux pas.

 Ne me retient pas car dieu m'a ordonné de m'éloigner et rejette moi car je sais que tu m'aimes.

Ton fils bâtira une loi de paix par devant les envahisseurs du pays.

Il bâtira une religion et un dieu et tu seras fière de lui.

  Je pensais qu'il parlait de moi. Mais je compris hélas, assez vite, que c'était uniquement de mon corps dont on parlait. Mon âme allait en être retirée et remplacée par celle de mon frère. Et moi j'occuperai son ancien corps usé et fatigué.

L'échange d'âme se passa ainsi. Une présence étrange rentra dans ma tête.

Se reculant , mon frère passa derrière moi, je me suis senti rapetisser dans mon corps, écrasé par le démon, comme resserré sur moi-même ,diminuant de plus en plus propulsé vers un tunnel, puis un éclair blanc et je me suis retrouvé dans le corps fatigué et mâché de mon frère. Il y avait en encore quelqu'un dans ce corps qui me disait, je suis la voix de dieu et tu dois partir pour laisser la vie à ton frère qui doit bâtir un grand dessein. Je ne pense pas que cette voix et cette présence dans le corps fut dieu mais plutôt un des démons que j'avais jadis vu d'en haut avant de rentrer dans un des corps de nouveau né.

Quoiqu'il en soit, ils m'emmenèrent physiquement cette fois, en me tirant dehors, sentant la manigance je hurlais vers ma mère la suppliais, mon frère pleurait avec mes yeux, mon corps sans force avait du mal à se débattre, comme s'il avait été fatigué avant de venir, mais je luttais pour rester.

Ils se mirent à trois pour me sortir de ma maison, prétextant un malaise, ils me ligotèrent sur le chameau pour m'amener au loin.

Dès la perte de vue du village, je me suis retrouvé hors de mon nouveau corps, encore une fois, en transit.  Mais le corps de mon frère gisait par terre la gorge tranchée, ces êtres m'avaient empêchés de revivre dans ce corps.

 Ils aspergèrent de produit ce corps qui se consuma immédiatement, le reste fut brûlé. Un d'entre eux m'emmena en tant qu'âme, loin dans son vaisseau et me déposa sur une planète où des êtres humains vivent encore. Je pris la place d'un nouveau né, mais ma mémoire d'âme n'oublia jamais ce qui me fut fait, ni même à mon frère.

Lorsque j'ai repris la place de mon frère dans son corps, au tout début, il existait, une présence étrangère dans ce corps, dans ma tête. Cette présence ce n'était pas dieu, le père. Elle est partie juste avant que mon cœur ne s'arrête et que je ne me retrouve mort.

Après plusieurs années, je fus informé du devenir de mon frère en Initié.

Pendant une longue période il fut habité, possédé par cette forme reptilienne puis mon frère, devenu très puissant mentalement, sûrement grâce à son entraînement d'avant, a rejeté ce serpent dans une lutte mentale et a eu accès à son dieu, à cette image de lui , à ce double cosmique et puissant, plein d'intelligence , il est alors devenu un Christ, comme tous ceux qui ont pu agir de même".

Jésus non Christ

Au travers de cette rencontre on se demande si les religions n'ont pas été crées par des races étrangères pour manipuler l'humain et l'amener

par la croyance à l'asservissement éternel.