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Une loi de vie

Une loi de vie simple et fixe 
Quand l’esprit fait disparaître son centre, il devient 
immense et infini, car il perd ses limites.. 
La perte du centre détermine la disparition des limites. 
Une sphère sans centre n’existe pas. Alors qu’un centre, si 
petit soit il, détermine sa propre limite. Inversement une 
limite détermine un centre. 

Par extension, l’absence de centricité d’un système 
détermine la disparition de ces limites d’exploitation. 
Ce mécanisme détermine une loi de vie simple et fixe. 
C’est ce moyen qu’utilise par exemple le contact pour 
déterminer un moment temporel pour une action ou simplement 
une accélération de l’action dans le temps. 
En centrant une action, il lui donne un début et une fin, 
par rapport à une dimension élastique comme le temps, en 
faisant du temps un élément fixe et structuré. 
Pour agir sur nous, il fallait que l’on puisse reconnaître 
notre centricité ou notre identité, et déterminer ainsi nos 
limites. Le centre permet l’appui de la vibration et donc 
la concrétisation de l’énergie en matière. Seule façon de 
fusionner avec, sans qu’elle ne s’évade à leur approche. 
Une autre application de la perte et du recouvrement du 
centre est le passage de l’état particulaire à l’état 
ondulatoire de la lumière, de la limite du photon à 
l’infinité instantanée de la vibration lumineuse. 

La perte du centre, entraîne l’effondrement de ses limites 
et inversement la formation de limites pousse à la création 
du centre. Ceci s’applique à nous. 
La perte de notre centre donc de notre identité, détermine 
la perte de nos limites et favorise comme pour les animaux, 
la construction d’un état de groupe. D’où la fusion avec le 
système astral lors de la mort du corps physique. 
La création de limites physiques nous a amené à l’identité. 
L’individu frappé par le supramental va rentrer dans une 
démarche d’analyse de lui–même pour s’évaluer et essayer à 
tout prix de parler intelligemment. 
Pour ce faire la première attitude sera de parler dans un 
langage sans intonation ou sans faire transparaître 
d’émotion ou pire d’émotivité. Cette attitude du 
surmentaliste est anti naturelle car elle oblige l’individu 
à se mesurer en permanence et à perdre sa spontanéité. 
Du même coup, il devient ennuyeux entrant dans un cadre 
d’automatisme. Un peu comme le militaire, il devient 
l’automate, esclave d’une parole forcée et sa rigidité 
mentale devient hermétique à toute idée nouvelle. 
On pourrait croire que c’est de cette façon qu’il faut 
parler et agir si toutefois on ne retrouvait pas cette même 
forme chez plusieurs individus empreints de supramental. 
Ils sont devenus des analystes compétents en surmental. Au 
bout du compte, il n’y a plus de création. Ces individus se 
retrouvent ensemble à parler de la même façon. Ce groupe, 
ainsi réconforté de parler la même langue, perd sa limite 
dans cette nouvelle fusion de langage et en perdant sa 
limite perd sa centricité et donc son individualité. Comme 
si l’on perd son identité on rentre dans le système astral 
, on perd son intelligence. 
Donc faire du surmental ou du supramental automatique nous 
entraîne vers une résurgence de mémoire occulte ou 
egregoriphique toujours identique et donc stupide. 
La rigidité allant à l’encontre de l’exigence d’une des 
lois de vie qui est la souplesse. 

JL